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Archives mensuelles : décembre 2018

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Nouveauté en Secourisme pour 2018

Catégorie : Actualités

Des nouveautés en secourisme pour 2019

https://www.formationmax.com

le 09/12/2018 – De nouvelles recommandations aux Premiers Secours datant de Juin 2018, sont largement diffusées par certains réseaux sociaux. Certaines d’entre elles, ne seront réellement applicables qu’à partir de Janvier 2019, car elles doivent auparavant faire l’objet d’une formation continue permettant de préciser les nouvelles doctrines mise en place.

Pour ne citer que les plus importantes les secouristes devront intégrer de nouvelles gestuelles et de nouvelles connaissances révolutionnant certainement certains modes opératoires jusque-là bien ancré et largement diffusés. Pour exemple :

  • L’utilisation systématique du collier cervical pour l’immobilisation d’un traumatisme du rachis n’est plus systématique et elle est maintenant relayée dans sa préférence par une immobilisation efficace de la tête
  • La gestion des hémorragies se voit renforcer par l’utilisation de pansements imbibés d’une substance hémostatique.
  • L’accident vasculaire cérébral fera l’objet d’un enseignement particulier les signes et la conduite à tenir.
  • L’arrêt cardiaque chez l’adulte sera traité de façon à ce qu’il y ai le moins d’interruption entre les compressions sternales et l’application du DAE.
  • Le malaise hypoglycémique chez le diabétique voit enfin venir l’utilisation de la glycémie… Sauf que l’autorisation formelle donnée au secouriste par le ministère de la santé n’est pas encore de mise.
  • Une nouvelle approche sur les traumatismes du bassin a aussi fait son chemin, en particulier lorsque le risque hémorragique interne est sévère. Les secouristes apprendront à poser une ceinture de contention pelvienne.
  • L’utilisation du matelas immobilisateur à dépression revient en force, ainsi que l’utilisation du brancard cuillère détrônant la place prépondérante qu’avait à ce jour le plan dur.
  • Dans l’administration d’oxygène une petite révolution surtout dans l’inhalation avec une plage de débit d’utilisation à 15l/mn pour un masque à haute concentration et ré-ajustable en fonction de la saturation.

Ces thématiques seront  abordées lors de vos prochaines formations continues à partir du second semestre 2019.

Vous pouvez consulter ces recommandations 2018, qui modifient certaines fiches thématiques des recommandations de 2014.

 


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LES NOYADES EN FRANCE

Catégorie : Actualités

Les news FNMNS

LES NOYADES EN FRANCE, une fatalité ?

le 31/08/2018 – La FNMNS toujours prudente évite les effets médiatiques qui enflamment les réseaux sociaux pour faire le buzz. Mais il en ressort que cette année nous pouvons largement communiquer et commenter les dernières statistiques de L’enquête Noyade de Santé Publique France (ancien INVS) qui couvre la période du 1er juin au 9 août 2018.

On observe cette année par rapport à 2015 sur la même période du 01/06 au 09/08 une forte augmentation des noyades (1 758 contre 858).

Selon les chiffres communiqués,  1 758 noyades ont été dénombrées en France métropolitaine et dans les DOM/TOM. Elles ont été suivies de 373 décès (21 %).

Elles se répartissent de la façon suivante :

· 902 noyades accidentelles, dont 198 décès (22 %) ;

· 84 noyades intentionnelles (suicide, tentative de suicide, agression), dont 40 décès (48 %) ;

· 772 noyades d’origine encore indéterminée, en cours d’investigation, dont 135 décès (17 %).

L’enquête nous révèle aussi que ces noyades concernent tous les âges et tous les lieux.

C’est surtout chez les moins de 6 ans, qu’on observe une augmentation des noyades accidentelles en 2018 par rapport à 2015 (255 contre 137) mais pas des noyades suivies de décès (20 contre 19). La majorité de ces décès (80 %) a lieu en piscine privée familiale.

A noter que la plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance ou à un défaut du dispositif de sécurité concernant les piscines privées enterrées qui peut être à l’origine d’une chute.

Le Baromètre santé 2016 de Santé Publique France montre que près d’un 1 Français sur six 6  (16 %) déclare ne pas savoir nager. Ils seraient 5 % parmi les jeunes répondants de 15-24 ans mais plus de 35 % chez les 65-75 ans. Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise, à une imprudence ou tout simplement au fait de ne pas bien savoir nager.

Mais c’est bien le cas de le dire, ce qui émeut le plus et qui alimente tous les débats ce sont les noyades qui touche les tranches intermédiaires à savoir les 6-14 ans.

Début juillet, le 1er fait marquant fut la noyade mortelle de trois jeunes frères et sœur, un dimanche dans un lac de Chalon-sur-Saône. Bien que le père de ces enfants soutienne qu’ils n’avaient pas l’intention d’aller dans l’eau, par forte chaleur, tout le monde connaît le bénéfice d’un simple trempage de pieds dans l’eau, et malheureusement c’est là que l’irréparable est arrivé …

Alors, les pouvoirs publics ont beau se couvrir à renfort de publicité interdisant la baignade et invoquer une eau à 10°C, ils cherchent à trouver un quelconque prétexte !

Avec les chaleurs que nous avons eues ces derniers temps, on peut être sûr qu’en y trempant le thermomètre nous serions largement au-dessus… mais cela changerait quoi ?

Même dans une eau à 20°C, ces jeunes se seraient noyés … tout simplement parce qu’ils ne savaient pas nager ...

Il est surtout important de rappeler aux pouvoirs publics que l’apprentissage de la nage, facteur de prévention des noyades, peut se faire à tout âge et plus particulièrement à partir de 6 ans, l’âge d’entrée à l’école primaire.

Suite à drame, nous sommes tous émus …  Que des enfants à partir de 9 ans ne sachent pas nager ou juste se sauver d’un mauvais pas dans l’eau, est tout simplement scandaleux.

Où est la mission de l’Etat ? Et de ces soit-disant objectifs d’atteinte du savoir nager des petits français ?

Avec la mise en place de l’opération 1000 piscines dans les années 1976, tous ont pu participer à un effort national et nos jeunes savaient nager ou du moins se sauver !

Mais aujourd’hui, tout se fait à l’envers … réduction des créneaux en piscine, des objectifs flous voire inexistants ou revus à la baisse pour donner l’impression que quelque chose est fait …

Des tests de natation mis en place par l’Education Nationale pour faire croire qu’on apprend toujours à nager à l’école (on se ment !). Alors qu’un test national réunissant plus de 17 fédérations en lien avec les activités aquatique à défini un test unique le Sauv’Nage. Car il faut encore distinguer le fait de savoir nager en piscine et celui de savoir nager en milieu naturel (mer, lac, fleuve, etc …)

Des enseignants peu ou pas formés ne sachant pas, pour certains eux-mêmes, nager et à qui on demande d’enseigner la natation …

Diminution des aides des collectivités, et retrait des MNS de l’enseignement de la natation scolaire par mesure économique.

Fermeture de petites piscines (25 x 10 m) dont la vocation était justement d’apprendre à nager et de permettre à de petits clubs de prendre le relais au profit de regroupements autour de grands centres aquatiques ayant plus des vocations ludiques que d’apprentissage et devenant des gouffres financiers … Tout le contraire de nos voisins allemands qui prônent une politique d’apprentissage dans des petits bassins avec de la proximité.

Transfert de la gestion de ces grands établissements à des Délégations de Services Publics (Privatisation), à qui on demande de privilégier les activités lucratives plutôt que d’apprendre à nager à nos jeunes.

Indifférence des élus qui ne prennent pas en compte la dimension de la nécessité d’apprendre à nager et qui se contentent d’actions de saupoudrage …

Pour conclure, dans ce rapport de Santé Publique France, cette augmentation des noyades peut s’expliquer pour partie par des conditions climatiques en terme de température et d’ensoleillement particulièrement favorables à la baignade, et pour partie par une amélioration du système de surveillance des noyades.

Toujours est-il qu’on observe aussi un déficit dans le nombre de Maîtres-Nageurs Sauveteurs et de Sauveteurs formés, ces deux professions sont réellement sous tension et les jeunes leur présentent de moins en moins d’intérêt. Mais là il s’agit encore d’un autre débat …

FILM Comment augmenter le nombre de noyades, un exemple à ne pas suivre : https://www.youtube.com/watch?v=cqJ58T2pZ6s

 


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BNSSA et MNS (Tension)

Catégorie : Actualités

Les news FNMNS

MNS et BNSSA, deux métiers sous tension

le 31/08/2018 – On observe depuis quelques années une nette baisse du nombre de candidats aux formations de MNS et de BNSSA. Ces deux métiers sont sous tension parce que l’offre dépasse la demande.

Même si l’un est plus voué à se professionnaliser (MNS) et l’autre voué à une activité saisonnière (BNSSA), ces deux diplômes sont étroitement liés et l’un est même un pré requis (BNSSA) pour accéder à l’autre.

Lorsque l’on consulte mi août notre rubrique « Offres d’emploi », on peut se rendre compte que près d’une cinquantaine d’offres sont restées sans réponse et les employeurs cherchent encore preneurs.

Nul doute, que si vous passez le BNSSA ou le BPJEPSAAN, vous êtes sûr de trouver un emploi de saisonner voire de professionnel.

Le secteur des baignades recrute énormément pendant la période estivale de mai à octobre et des pics de recrutement sont aussi constatés durant la période hivernale pour satisfaire aux besoins des stations de ski.

Une seconde vague de postes non pourvus est à redouter avec le départ massif en retraite de tous les MNS recrutés entre 1976 et 1980, années de lancement du projet “1000 Piscines”.

On peut néanmoins s’interroger sur ce déficit alors que des postes sont à pouvoir :  le désinterêt de la profession, trop de responsabilités, des horaires décalés, le travail le week-end, un public de plus en plus difficile et des incivilités voire agressions, des employeurs n’offrant aucune perspective d’évolution, pour certains un salaire dérisoire et qui stagne, un public jeune sachant de moins en moins bien nager …

Il y a certainement des causes à tout cela et la FNMNS essaie de les identifier pour apporter des solutions proposables aux pouvoirs publics.

Néanmoins, si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à entrer en formation. Des places vous attendent et, quoi qu’on en dise, ces deux métiers sont riches et formidables à vivre …


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MNS et BNSSA

Catégorie : Actualités

Les news FNMNS

MNS et BNSSA va t’on vers une redéfinition des métiers ?

le 19/09/2018 – Un rapport propose que les titulaires d’un BNSSA puissent remplacer les MNS en surveillance, et qu’un MNS puisse enseigner l’aquagym sans obligation de doublure en matière de surveillance.

Dans leur rapport « Mission relative à la simplification des normes applicables aux collectivités territoriales » remis au premier ministre, Alain Lambert et Jean Claude Boulard préconisent de donner la possibilité de recruter des titulaires du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) pour surveiller de manière autonome les baignades d’accès payant. Cette mesure a été approuvée par le CNEN.
Aujourd’hui un titulaire du BNSSA peut surveiller de manière autonome les baignades d’accès payant, sur dérogation préfectorale, en cas d’accroissement saisonnier d’activité pour une durée qui ne peut excéder 4 mois par an.

Sur un autre plan, il est également proposé de simplifier certaines normes techniques prévues par le code du sport. La proposition la plus emblématique est celle visant à supprimer la
présence obligatoire de deux personnes, l’une assurant la surveillance et l’autre l’encadrement pédagogique du groupe pour les nouvelles pratiques aquatiques telles l’aquagym ou
l’aquabiking, sans amoindrir la sécurité des usagers. Cette mesure qui permettra également aux nageurs sauveteurs de surveiller seuls les baignades d’accès payants aura un impact direct sur les coûts assumés par les collectivités territoriales. En effet, en premier lieu, le service rendu au public serait plus important puisque l’amplitude horaire d’ouverture de la piscine pourra être étendue. En second lieu, la suppression des redondances en matière de surveillance permettrait de redéployer les moyens en personnel de manière plus efficiente au niveau de la structure aquatique.


A votre service…

Tous nos formateurs sont diplômés et à jour de leur formation continue.
Notre équipe est composée de formateurs maîtres-nageurs, BNSSA,
médecins, sapeurs-pompiers professionnels et volontaires

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